Paris Dératisation

Crotte de loir ou de rat : méthodes simples pour les distinguer et agir efficacement

Crotte de loir ou de rat : méthodes simples pour les distinguer et agir efficacement

Crotte de loir ou de rat : méthodes simples pour les distinguer et agir efficacement

Un matin, vous ouvrez la porte du grenier ou du local poubelle… et là, surprise : une poignée de petites crottes sombres vous attend, posées comme un message que vous n’aviez pas demandé. Rat ? Loir ? Souris mutante ? Et surtout : est-ce que je dois paniquer, ou simplement mieux ranger le garde-manger ?

Identifier correctement l’auteur de ces petits « cadeaux » est loin d’être un détail. Selon qu’il s’agit d’un loir ou d’un rat, la réponse à apporter n’est ni la même, ni avec les mêmes obligations légales. Dans un cas, on parle d’un animal protégé à gérer avec délicatesse. Dans l’autre, d’un nuisible urbain à traiter sans tarder.

Dans cet article, je vous propose une méthode simple, presque comme une petite enquête de terrain, pour distinguer les crottes de loir de celles de rat, et surtout savoir quoi faire ensuite, sans se perdre dans les fausses pistes.

Pourquoi il est essentiel de faire la différence

Derrière une crotte, il y a toute une histoire :

Autrement dit : confondre des crottes de loir avec celles de rat, c’est soit :

La bonne nouvelle : avec un minimum d’observation, vous pouvez déjà faire un tri très efficace.

Loir ou rat : deux rongeurs, deux modes de vie

Avant de regarder le « produit fini », parlons un instant des auteurs.

Le loir (souvent le Loir gris) :

Le rat (souvent le rat brun ou surmulot) :

Deux profils très différents… qui laissent derrière eux des indices tout aussi distincts, à commencer par leurs crottes.

Les crottes de loir : petits cylindres discrets

Les déjections de loir sont généralement plus proches de celles de souris que de celles de rat. Voici leurs principales caractéristiques.

Taille et forme

Couleur et texture

Disposition des crottes

Odeur

L’odeur reste modérée. On ne parle pas de « mur de fumée ammoniacale » comme avec certaines colonies de rats. Par contre, on peut sentir une légère odeur de rongeur/graisse mêlée aux réserves de nourriture.

Les crottes de rat : plus grosses, plus nombreuses, plus inquiétantes

Les crottes de rat, surtout du rat brun (surmulot), ont une signature bien particulière.

Taille et forme

Couleur et texture

Quantité et regroupement

Odeur

L’odeur d’un foyer de rats est très caractéristique : piquante, forte, due au mélange crottes + urine + graisses de frottement. Dans un local fermé, cela devient vite difficile à ignorer.

Comparatif rapide : crotte de loir ou de rat ?

Pour vous simplifier la vie, voici les grands critères à observer :

Et si vous hésitez, rien n’empêche de prendre une photo nette avec un objet de référence (pièce de monnaie, règle) et de la montrer à un professionnel.

Autres indices pour départager loir et rat

Les crottes, ce n’est qu’une partie de l’histoire. Les nuisibles laissent toujours d’autres signatures.

Les bruits

Les dégâts

Les traces de passage

Méthodes simples pour identifier à la maison

Vous n’avez pas besoin d’un laboratoire pour analyser une crotte. Juste un peu de méthode et quelques précautions.

1. Protégez-vous

2. Observez la taille

3. Regardez l’emplacement

4. Notez la quantité et la fréquence

5. Documentez si besoin

Que faire si ce sont des crottes de loir ?

Vous avez affaire à un petit squatteur forestier qui a choisi votre grenier comme résidence secondaire. La tentation peut être de « régler ça vite », mais une mise au point s’impose.

Statut et précautions

Objectif : décourager, pas exterminer

La stratégie, dans ce cas, c’est de rendre le lieu moins intéressant pour lui :

Et les pièges ?

Les pièges létaux sont à éviter tant pour des raisons légales que éthiques. Certains pièges non traumatiques (cages de capture) peuvent être utilisés, mais toujours en accord avec la réglementation et avec une solution de relâcher dans un environnement adapté.

Que faire si ce sont des crottes de rat ?

Si l’identification penche clairement vers le rat, on change de registre. Là, l’enjeu est sanitaire et structurel.

Première étape : ne pas attendre

Mesures immédiates

Traitement : quand appeler un professionnel ?

Quelques indicateurs que l’intervention professionnelle devient indispensable :

Un dératiseur sérieux :

Et non, déposer au hasard des sachets de mort-aux-rats dans une cave sans savoir ce qu’on fait n’est pas un plan. C’est juste le meilleur moyen d’empoisonner un chat du voisinage et de retrouver un rat mort derrière un doublage de mur.

Hygiène et nettoyage après découverte de crottes

Loir ou rat, une chose est sûre : on ne laisse pas les crottes sur place en se disant « ça sèchera bien tout seul ».

Règles de base pour nettoyer

Surfaces particulières

Prévenir plutôt que subir

Identifier une crotte, c’est bien. Ne plus en trouver, c’est mieux. Quelques habitudes simples limitent l’installation durable aussi bien des loirs que des rats.

La prochaine fois que vous tombez nez à nez avec de petites crottes sombres, vous aurez donc une grille de lecture : taille, quantité, localisation, odeur, contexte. De quoi transformer un moment de dégoût en mini-enquête naturaliste, et surtout en action adaptée : protection pour le loir, dératisation pour le rat.

Et si le doute persiste malgré tout, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel : sur le terrain, on finit toujours par trouver l’auteur des crottes. Les rongeurs, eux, ne lisent pas les blogs, mais ils laissent des indices partout.

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