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Pourquoi les souris envahissent les parties communes des immeubles parisiens
À Paris et en région parisienne, les souris trouvent dans les immeubles un environnement idéal : chaleur, nourriture en quantité dans les poubelles, caves et locaux à déchets, nombreuses caches dans les gaines techniques, faux plafonds et parties communes peu fréquentées.
Les parties communes – caves, couloirs, locaux poubelles, chaufferies, parkings, locaux vélos, gaines techniques – sont souvent le point de départ d’une infestation qui se propage ensuite vers les appartements. Les souris circulent facilement par :
- Les conduits (eau, gaz, électricité, VMC).
- Les fissures dans les murs et planchers.
- Les interstices sous les portes et autour des tuyauteries.
- Les gaines techniques non colmatées ou mal fermées.
En milieu urbain dense comme Paris, la proximité des restaurants, boulangeries, commerces de bouche et la grande quantité de déchets alimentaires rendent les immeubles particulièrement attractifs pour les rongeurs.
Les risques sanitaires et matériels liés à la présence de souris
Beaucoup de copropriétaires sous-estiment les conséquences de la présence de souris dans les parties communes, tant que ces nuisibles ne sont pas visibles dans les logements. Pourtant, ne pas agir rapidement est une erreur.
Les souris représentent un risque réel :
- Risque sanitaire : elles peuvent transmettre des bactéries et agents pathogènes (salmonelles, leptospirose, etc.) via leurs déjections, leur urine et leurs pattes contaminées.
- Contamination alimentaire : dès qu’une souris a accès à une réserve de nourriture (local poubelle, cartons, stock alimentaire, réserve professionnelle), la denrée doit être considérée comme impropre à la consommation.
- Risque électrique et incendie : les souris rongent les câbles et gaines électriques, ce qui peut provoquer des courts-circuits, des pannes, voire un départ de feu.
- Détériorations matérielles : isolants, cartons, textiles, gaines, portes, plinthes, tout ce qui peut être rongé ou utilisé comme matériau de nidification est attaqué.
- Dévalorisation du bien : un immeuble connu pour être infesté est moins attractif à la location ou à la vente, et l’image de la copropriété est dégradée.
En tant qu’expert en dératisation en région parisienne, nous constatons trop souvent que les interventions arrivent tard, une fois que les souris sont déjà bien installées et que les dégâts commencent à se multiplier.
Responsabilités du syndic de copropriété face à une infestation de souris
En France, le syndic de copropriété a une obligation de veiller à l’entretien et à la salubrité des parties communes. À Paris, où les infestations de rongeurs sont fréquentes, cette responsabilité est d’autant plus importante.
De façon générale, le syndic est responsable :
- De la gestion et de l’entretien des parties communes.
- De prendre les mesures nécessaires pour préserver la salubrité de l’immeuble.
- De faire respecter le règlement sanitaire départemental (notamment celui de Paris et de la petite couronne).
- De mandater un professionnel de la dératisation lorsqu’une infestation apparaît dans les zones communes.
Si des souris sont présentes dans les caves, couloirs, locaux poubelles, chaufferies ou toute autre partie commune, il revient généralement au syndic d’organiser une campagne de dératisation pour le compte de la copropriété.
En cas d’inaction du syndic malgré des signalements répétés :
- Les copropriétaires peuvent lui adresser un courrier recommandé demandant une intervention.
- Lors de l’Assemblée Générale, une résolution spécifique peut être mise à l’ordre du jour pour voter un contrat de dératisation régulier.
- En cas de danger sanitaire avéré, des signalements aux services d’hygiène de la mairie peuvent être envisagés.
Pour les professionnels (commerces, cabinets médicaux, restaurants, hôtels) installés dans un immeuble, il est essentiel de demander au syndic d’agir rapidement car leur propre responsabilité peut être engagée en cas de manquement aux règles d’hygiène.
Ce qui relève du syndic et ce qui relève des occupants
Il est important de bien distinguer les responsabilités :
- Le syndic / la copropriété :
- Gère la dératisation dans toutes les parties communes.
- Doit entretenir les locaux poubelles, veiller à la bonne fermeture des portes d’accès, cages d’escalier, caves, gaines techniques.
- Doit organiser, si nécessaire, un plan d’action global (pose d’appâts sécurisés, obturation, suivi).
- Les copropriétaires et locataires :
- Sont responsables de l’hygiène et de la dératisation à l’intérieur de leurs lots privatifs.
- Doivent éviter de laisser de la nourriture accessible (croquettes, graines d’oiseaux sur le balcon, déchets mal conditionnés).
- Ont l’obligation de signaler au syndic toute présence de souris dans les parties communes.
Dans la pratique, un traitement efficace suppose une action coordonnée entre syndic, occupants et entreprise de dératisation.
Comment détecter une infestation de souris dans les parties communes
Les souris sont discrètes, surtout au début de l’infestation. Cependant, certains signes doivent alerter :
- Petites crottes noires (3 à 7 mm) dans les caves, locaux poubelles, gaines techniques, placards collectifs.
- Bruits de grattement derrière les murs, dans les faux plafonds, surtout la nuit.
- Odeurs fortes d’urine dans des espaces confinés (caves, locaux fermés).
- Matériaux grignotés : sacs poubelles percés, cartons rongés, isolants arrachés, gaines endommagées.
- Traces de passage : traînées grasses le long des plinthes, recoins et bas de murs.
Dès les premiers signes, il est recommandé de prévenir le syndic et de faire intervenir un professionnel, car une petite colonie peut se développer très rapidement.
Les solutions de dératisation professionnelles adaptées aux immeubles parisiens
En région parisienne, la dératisation dans les immeubles doit être pensée de manière globale et durable. Une simple pose de pièges dans un coin de cave est insuffisante.
Une intervention professionnelle sérieuse comporte généralement plusieurs étapes :
- Diagnostic complet :
- Inspection des caves, locaux poubelles, vide-ordures, parkings, combles, gaines techniques.
- Repérage des points d’entrée, des sources de nourriture, des zones de passage.
- Évaluation du niveau d’infestation et présence éventuelle d’autres rongeurs (rats).
- Mise en place d’un plan de traitement :
- Pose de postes d’appâtage sécurisés, fermés à clé, conformes à la réglementation.
- Utilisation raisonnée de rodenticides professionnels, inaccessibles aux enfants et animaux domestiques.
- Pose éventuelle de pièges mécaniques dans des zones sensibles.
- Suivi et visites de contrôle :
- Relevés réguliers des consommations d’appâts.
- Adaptation de la stratégie en fonction des résultats.
- Nettoyage et remplacement des postes si nécessaire.
- Actions préventives et de protection :
- Recommandations d’améliorations dans la gestion des déchets et le nettoyage.
- Conseils de colmatage des accès (fissures, jours autour des tuyaux, bas de portes).
- Éventuel contrat annuel de prévention avec passages réguliers.
L’objectif n’est pas seulement d’éliminer les souris présentes, mais d’éviter leur retour, ce qui suppose une approche structurée et régulière.
Spécificités parisiennes : déchets, locaux poubelles et attractivité pour les rongeurs
À Paris, beaucoup d’immeubles souffrent d’un manque d’optimisation des locaux à déchets. Or ce sont des points névralgiques dans la lutte contre les souris :
- Poubelles débordantes ou mal fermées.
- Déchets alimentaires laissés à même le sol.
- Portes de local poubelles qui ferment mal ou restent ouvertes.
- Absence de nettoyage régulier et désinfection.
Pour réduire durablement l’infestation, nous recommandons au syndic et au conseil syndical :
- De vérifier l’état des locaux poubelles et de prévoir, si nécessaire, des travaux d’amélioration.
- De sensibiliser les occupants à la bonne gestion des déchets (tri, sacs fermés, respect des consignes).
- De faire contrôler régulièrement ces locaux par une entreprise de dératisation, surtout dans les immeubles proches de commerces alimentaires.
Pourquoi faire appel à un professionnel plutôt que traiter soi-même
Les produits en vente libre dans le commerce sont souvent peu adaptés à une infestation installée dans un immeuble entier. Ils peuvent être mal utilisés, mal dosés, ou posés dans des endroits dangereux pour les enfants et les animaux domestiques.
Un professionnel de la dératisation en région parisienne apporte :
- Une connaissance précise du comportement des rongeurs urbains (modes de déplacement, habitudes alimentaires).
- Des produits professionnels réglementés, plus efficaces et utilisés de manière sécurisée.
- Une stratégie globale à l’échelle de l’immeuble et non pas seulement d’un appartement.
- Des rapports d’intervention utiles pour le syndic, le conseil syndical et, si besoin, les services d’hygiène.
Pour les professionnels (commerces, bureaux, cabinets), disposer d’un contrat de prévention et de dératisation est souvent indispensable pour répondre aux exigences réglementaires et rassurer la clientèle.
Mettre en place une démarche durable dans votre immeuble
Éradiquer les souris dans les parties communes à Paris n’est pas une action ponctuelle, mais un travail dans la durée. Les meilleures solutions reposent sur trois piliers :
- Traitement curatif efficace : éliminer rapidement la population de souris présente.
- Travaux et améliorations structurelles : colmatage des accès, réparation des portes, amélioration des locaux poubelles.
- Prévention et suivi régulier : visites périodiques, surveillance des zones sensibles, éducation des occupants à l’hygiène.
Un syndic proactif, en lien avec un prestataire spécialisé en dératisation en région parisienne, protège la copropriété, les habitants et les professionnels installés dans l’immeuble, tout en maintenant la valeur du patrimoine immobilier.
Si votre immeuble à Paris ou en petite couronne est confronté à une infestation de souris dans ses parties communes, une analyse professionnelle et un plan d’action adapté sont indispensables pour retrouver rapidement un environnement sain et sécurisé.
