Paris Dératisation

Surmulot comment s en débarrasser efficacement en immeuble et en maison individuelle

Surmulot comment s en débarrasser efficacement en immeuble et en maison individuelle

Surmulot comment s en débarrasser efficacement en immeuble et en maison individuelle

Le surmulot, vous le connaissez sans doute sous son nom de scène : « rat d’égout ». C’est injuste, d’ailleurs. Il ne vit pas que dans les égouts, il adore aussi les caves, les locaux poubelles, les vides sanitaires, les jardins, les garages… bref, tout ce que nous, urbains, laissons à sa disposition. Et quand il s’installe, il ne vient jamais seul.

Dans cet article, on va aller au fond du problème : comment se débarrasser efficacement du surmulot, en immeuble comme en maison individuelle, sans tomber dans les pièges (sans mauvais jeu de mots) des solutions inefficaces ou dangereuses.

Reconnaître le surmulot : à qui avez-vous affaire ?

Avant de « déclarer la guerre au rat », encore faut-il savoir à qui vous avez affaire. Tous les rongeurs n’ont pas le même comportement ni les mêmes faiblesses.

Le surmulot (Rattus norvegicus) se reconnaît à plusieurs caractéristiques :

Souvent, vous ne verrez jamais le surmulot directement. Ce sont les indices qui parlent :

Une fois que vous avez confirmé que votre invité est bien un surmulot, on peut passer aux choses sérieuses.

Pourquoi le surmulot n’est pas un simple « désagrément »

Le surmulot n’est pas juste un rongeur un peu bruyant. C’est un risque sanitaire et un risque matériel réel, surtout en immeuble et en maison individuelle.

En immeuble, la présence de surmulots n’est jamais un problème « d’un seul appartement ». Ils utilisent les canalisations, les gaines techniques, les caves et les locaux poubelles comme des autoroutes. En maison, surtout avec jardin, compost ou poulailler, ils trouvent un buffet ouvert 24h/24.

Autrement dit : plus on attend, plus c’est compliqué.

Immeuble : agir collectivement ou perdre du temps

C’est l’un des points qui revient le plus souvent dans mes interventions : quelqu’un dans l’immeuble se plaint de rats… mais chacun traite dans son coin, avec un peu de poison ou un piège acheté en magasin de bricolage. Résultat : le problème se déplace d’un étage à l’autre, mais ne disparaît pas.

Pour un immeuble, l’efficacité passe par une approche collective, structurée et coordonnée.

Les points faibles des immeubles : où les surmulots s’installent

En copropriété ou en location, les zones critiques sont presque toujours les mêmes :

C’est dans ces zones que l’on doit concentrer les efforts pour faire disparaître les surmulots durablement.

Plan d’action en immeuble : du bon sens et de la méthode

Pour traiter efficacement un problème de surmulots dans un immeuble, les étapes clés sont les suivantes :

Lors d’une intervention dans un immeuble du 19ᵉ arrondissement, par exemple, les habitants pensaient que les rats « venaient du local poubelle ». En réalité, nous avons découvert un vieux tuyau cassé dans le vide sanitaire, avec un accès direct à l’égout. Tant que ce point d’entrée n’était pas réparé, les traitements ne faisaient que limiter les dégâts. Une fois neutralisé, la population de surmulots a chuté en quelques semaines.

Que peut faire chaque habitant dans un immeuble ?

Vous ne pouvez pas colmater un égout tout seul, mais vous avez tout de même un pouvoir d’action réel :

Une copropriété informée, c’est déjà la moitié du travail de fait.

Maison individuelle : un terrain de jeu idéal pour le surmulot

En maison, surtout avec jardin, poulailler, compost ou potager, le surmulot est dans un environnement qu’il adore. Il y trouve :

Dans ce contexte, traiter uniquement l’intérieur de la maison est une erreur fréquente. Si vous ne gérez pas l’extérieur, vous ne faites que décourager les rats de rentrer quelques jours… Ils reviendront par un autre chemin.

Inspecter sa maison comme un dératiseur

Pour une maison individuelle, je conseille d’adopter une démarche quasi « policière » : on suit les indices.

Commencez par l’extérieur :

Puis l’intérieur :

Cette étape d’inspection est essentielle : sans elle, vous posez des appâts « au hasard » et vous laissez les accès ouverts.

Mesures préventives : rendre la vie difficile au surmulot

Pour tenir les surmulots à distance, il faut leur compliquer l’existence. Ils cherchent la facilité. Si votre maison n’est pas « rentable » pour eux, ils iront voir plus loin.

Quelques mesures simples mais efficaces :

Ces mesures ne tuent aucun rat. Mais elles réduisent leur capacité à s’installer chez vous. Et sans cette partie « prévention », les traitements curatifs ne sont qu’un pansement sur une jambe de bois.

Pièges, poisons, ultrasons… que vaut vraiment chaque solution ?

C’est ici que la réalité technique rattrape les catalogues de bricolage.

Les rodenticides (poisons anticoagulants) :

Les pièges mécaniques (tapettes, pièges à ressort) :

Les cages à rat :

Les ultrasons et gadgets divers :

En pratique, un plan efficace repose sur une combinaison :

Quand faire appel à un professionnel ?

Il y a des situations où un traitement « maison » peut suffire (un individu isolé repéré tôt, par exemple). Mais dans de nombreux cas, appeler un spécialiste vous fera gagner du temps, de l’argent… et quelques nuits de sommeil.

Vous devriez envisager une intervention professionnelle si :

Un dératiseur sérieux ne se contente pas de « poser du poison » :

Et surtout, il vous explique ce qu’il fait. Comprendre le comportement du surmulot, c’est déjà reprendre l’avantage.

Vivre en ville avec les surmulots… sans les laisser entrer chez soi

Les surmulots ne vont pas disparaître de nos villes, ni de nos campagnes d’ailleurs. Ils font partie du paysage écologique urbain, au même titre que les pigeons et les goélands opportunistes sur les quais de Seine.

L’objectif n’est donc pas l’éradication totale (illusoire et non souhaitable écologiquement), mais le contrôle :

Le surmulot est intelligent, opportuniste et remarquablement adaptable. La bonne nouvelle, c’est qu’il est aussi très prévisible quand on connaît ses besoins et ses habitudes. C’est précisément là que se joue la différence entre une maison envahie… et une maison surveillée, protégée, où les rats préfèrent ne pas s’installer.

Et si vous avez un doute sur la nature des traces, sur les mesures à mettre en place, ou si votre immeuble commence à ressembler à une gare de triage pour rongeurs, n’hésitez pas à demander un diagnostic sérieux. Une bonne dératisation commence toujours par une bonne observation.

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